Je vous avais dit qu’il faudrait absolument que je vous parle l’une après l’autre de mes séries coups de coeur… qui sont quasiment toutes des séries britanniques (et plus j’y réfléchis et plus je me dis que je pourrai enlever le « quasiment »)*. Et comme j’ai terminé il y a quelque temps une fabuleuse et nouvelle série de fiction historique de la BBC, c’est l’occasion parfaite de poursuivre mon listing.

*Bon à savoir : si jamais vous êtes en train de me perdre dans le fil d’une discussion consacrée aux séries américaines policières, vous n’aurez qu’à prononcer les mots « série historique » et « BBC » pour me faire dresser les oreilles sur la tête.

Son nom ? Poldark, du nom de famille du héros principal, Ross Poldark. D’ailleurs, si le combo série britannique + série historique est en train d’en faire fuir quelques uns, je vais dégainer tout de suite deux arguments imparables :

Ross Poldark BBC
Le premier argument habillé…
Poldark BBC
Et le second un peu moins.

Et puisqu’il en faut bien pour tout le monde… ;)

Poldark Elizabeth

Vous restez ? Fort bien. Nous poursuivons donc ! :D

L’histoire se déroule vers la fin du 18ème siècle dans les Cornouailles, un comté d’Angleterre avec des paysages naturels qui contribuent à renforcer la puissance dramatique de la série. Parce que vous entrez ici dans tout, sauf dans l’univers de Oui-Oui.

Entre conflits familiaux insolubles (ça n’est quand même pas tous les jours que vous revenez de la guerre d’Indépendance pour apprendre que votre bien-aimée s’est engagée à épouser votre cousin), et pauvreté pour cause de mine familiale fermée, on va d’épisode en épisode en se demandant à chaque fois comment ça pourrait être pire.

Et à ce moment précis où vous vous dites que la situation ne pourrait vraiment, mais VRAIMENT PAS, être plus dramatique… un rebondissement de dernière minute vous cloue sur place. Et ce jusqu’à la dernière seconde du dernier épisode de la saison… Donc la seule bonne nouvelle dans tout ça c’est qu’il y aura une saison 2 !! (danse de la joie et pluie de larmes en même temps)

Mais Poldark, c’est aussi et surtout une histoire d’amour improbable, impensable, qui semble sans avenir possible… Je ne vous révèlerai pas l’identité du personnage féminin, sinon je risquerai de vous gâcher la surprise. ;) Car c’est tellement inattendu, tellement beau… et en même temps d’une telle tristesse. Je vous avais parlé de mes crises lacrymales particulièrement intenses avec la série The White Queen… eh bien ce ne fut pas mieux avec Poldark. Pensez vraiment à prévoir la boite de mouchoirs à proximité.

On s’attache terriblement aux personnages… et on peut difficilement ne pas succomber au charme de Ross Poldark, interprété avec une grande justesse par l’acteur irlandais Aidan Turner que vous avez sûrement déjà vu quelque part, mais dans un rôle où il était assez… méconnaissable. Vous vous souvenez du nain Kili dans la trilogie du Hobbit ? Eh oui, c’était lui. Sauf que, du haut de ses 1m83 et avec ses biceps costumes d’époque, Ross va vous faire beaucoup plus tourner la tête que Kili.

Kili Hobbit
Aidan Turner dans le rôle de Kili à gauche

Mais ça va bien au-delà d’un simple physique (car un personnage aussi beau soit-il me débecte rapidement s’il se conduit comme un… allez, soyons polis, comme un gougnafier. Pas vous ?). Le personnage de Ross Poldark incarne une sorte d’idéal masculin que l’on aimerait rencontrer plus souvent… A tel point qu’on arrive à lui pardonner ses quelques excès, justifiés au vu du contexte et de sa vie… très complexe. Et malgré ça, on ne verse pas un seul instant dans la mièvrerie.

Le dernier argument imparable : même ma soeur, qui est pourtant loin d’être une adepte des séries historiques, est tombée complètement sous le charme de Poldark (la série je veux dire. Enfin, de Ross Poldark aussi d’ailleurs). Au point de l’avoir déjà regardée deux fois !! (re-danse de la joie – je ne pensais pas réussir un jour à convertir ma sœur à mes séries préférées)

Et puis, parce que vous aurez peut-être compris que j’aime les séries à contre-courant de ce qui se fait à l’heure actuelle, et qui osent faire le pari de s’éloigner de cette surenchère lassante de violence et de sexe… c’est pourquoi j’aime aussi tant Poldark. Et quand je vois le succès rencontré, je me dis que les scénaristes devraient cesser de s’imaginer que tous les spectateurs ont les mêmes attentes… On peut faire autre chose, et heureusement que certains montrent la voie.

Merci qui ? Merci la BBC.

Poldark BBC

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